Je suis retourné voir si je revoyais la chouette harfang des neiges que j’ai eu tant de plaisir à photographier.
Pas de chouette en vue. Rien que la plaine. C’est plate la plaine, diraient certains. Oui, c’est plat la plaine, mais pas plate (ici, plate peut signifier « sans intérêt », exemple: l’école c’est plate). En regardant bien, la plaine ça peut offrir des choses intéressantes à voir.
Une plaine, la neige..
« Après la plaine blanche une autre plaine blanche. »
Du vent..
» La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus. »
Et ça donne des sculptures crées par le vent. Pour un peu on se croirait dans un désert de sable.
Tout le monde a reconnu les mots tirés d’un poème de Victor Hugo.
« Waterloo morne plaine… » Penser à Hugo en marchant dans une plaine du Québec, c’est amusant. Amusant, parce que Waterloo n’est pas loin de Montréal. Quelques dizaines de kilomètres. Il y a une petite ville des cantons de l’Est, qui s’appelle Waterloo. Quand on sait que Waterloo fut fondée en 1793 par des Loyalistes anglais qui ont perdu la guerre d’indépendance américaine, mais elle ne portait d’abord pas ce nom. C’est à Hezekiah Robinson, que la ville doit son nom, car c’est lui qui a proposé d’adopter le nom de la ville où Napoléon a rencontré son Waterloo.
Ça doit faire enrager bien des Québécois. Les francophones anglophobes…
Bon ouiquande à toutes et tous