« J’ai dix ans
Je sais que c’est pas vrai mais j’ai dix ans
Laissez-moi rever que j’ai dix ans
Ça fait bientot soixante ans que j’ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m’crois pas hé
T’ar ta gueule à la récré »
Ben non, je sais bien que je n’ai plus dix ans.
(j’espère qu’Alain Souchon ne va pas me faire un procès pour avoir un peu modifié son texte.)
C’est cette série faite à l’Isle aux Coudres qui a juste dix ans. C’était bien l’hiver..
Elle est faite à partir du chemin des coudriers ( logique pour cette isle là) qui
se situe coté sud est. Plus exactement à 47°23’26.08″N 70°21’33.99″O
Sur les bords du fleuve Saint Laurent, en hiver, il arrive que des tempêtes brisent la couche de glace et déplacent des blocs. C’est spectaculaire et photogénique.
Si vous allez, un jour, faire des photos à la même période de l’année, il faut que je vous prévienne…
La chemin des coudriers qui est une route à certains endroits surélevée assez large, semble plus large en hiver. J’ai bien écrit « semble » et c’est trompeur.
La charrue (c’est comme ça qu’on appelle un chasse-neige par icitte) lorsqu’elle passe, repousse la neige sur les cotés. Ça donne l’impression qu’il y a plus de place pour se stationner au bord. Surprise garantie. Si vous faites comme moi, vous allez voir votre char (une automobile, ah faut tout leur traduire…) s’enfoncer dans la neige. Dépannage obligé. Mais ça vous donnera l’occasion de faire connaissance avec le garage de l’îsle. En hiver, les hommes du coin se retrouvent là pour boire un café, voir le garagiste travailler et se plaindre de leurs marsouines. ( ce sont les femmes de l’îsle)..
Bonne journée à toutes et tous.
L’ensemble de ta série est un régal mais j’avoue un faible pour les trois dernières.
Qui illustre parfaitement la fameuse chanson de un de mes chanteurs préférés : « Mon pays, ce n’est pas mon pays, c’est l’hivers… »
SUPERBE !
Des photos surréalistes pour moi, comme tes dix ans. Mais que c’est beau ! Dis-moi, pourquoi les blocs de glace ne sont pas blancs, est-ce de la pollution ? Belle journée à toi. Amitiés. Joëlle
Bonjour, C’est beaucoup des restes de végétation. Même si l’eau du Saint Laurent n’est pas aussi propre qu’on le voudrait.
Bon jour Dominique,
Tes photos sont très belles, mais rien que de regarder, mon sang de navet a congelé !
Pour ce qui est de venir voir Les fous de L’île de Bonaventure, si tu m’invites, j’arrive 😉
Bonne journée
Elles sont merveilleuses, ces photos !
Et très impressionnantes celles avec les gros blocs…
Merci, suis content qu’elles te plaisent. Tu vois, y’a pas que du laid dans le monde…
Tout cela est très beau, des sculptures de glace qui nous emmènent sur une autre galaxie…
Oui, c’est parfois un autre monde. Et j’aime ça
Belles photos et … bons conseils 😉
Merci Laurence, un compliment que je prend bien..
Quelle belle page. Mârci..
Merci à Toi
Belle série et jolie histoire pour ceux qui l’écoutent, tu n’as pas du rigoler sur le moment, après c’est comme toutes les péripéties familiales, on aime bien le raconter encore et encore.
Cette série de photo est superbe j’aime beaucoup celles avec la ligne de nuages au dessus de l’horizon, et l’avant dernière.
Bonne journée
En effet! c’est assez beau
Ps; c’est juste embêtant ou un peu dangereux cette histoire de neige sur le bas côte? (comprends pas bien…
La route est surélevée, de gros fossés de chaque coté. En enlevant la neige sur la route, ça comble le fossé et fait croire que la route est plus large
qu’en réalité.
Voilà une histoire comme je les aime. On se dit: « Non ! Il va pas ranger sa voiture sur le bas-côté! » (Moi, je dis jamais char; mes enfants me taquinent beaucoup au sujet de la langue d’ailleurs. Je les corrige tout le temps. Je tiens ça de mon père. Ça les irrite autant que ça m’irritait. – Rires) Eh bien, oui! Il le fait. Évidemment, la voiture s’enfonce. On a tous fait ça. À l’Isle aux foudres ou ailleurs. Impossible de ne pas se faire prendre au moins une fois. Après, on est prudent. On ne gare plus qu’au milieu du chemin ! (rire)
Oui, ces blocs de glace sont impressionnants. Ils ont parfois quasiment la taille d’un terrain de foot. Pas ceux de tes photos, mais j’en ai vu, depuis la terrasse Dufferin à Québec. Ça fait des craquements graves en se déplaçant. On ne s’étonne pas que certaines débâcles, au printemps, déplacent des maisons.
J’aime bien l’image des gars dans le garage, café (ou bière?) à la main, en train de se plaindre de leurs marsouines. La preuve qu’ils les aiment… Ils parlent d’elles tout le temps.
Dans cette série de photos, je trouve particulièrement réussies celles de la deuxième rangée: lumière au-dessus, fine ligne de nuages, pluie au-dessous. Ça parle, ça aussi. Comme une histoire qui vient vers nous.
Les gars dans le garage, j’aurai tellement aimé être capable de leur demander l’autorisation de faire des photos. C’était un moment bien particulier.
Lumière, ambiance, les gens.
Dommage