Au musée des beaux arts de Montréal, Anne Hekdotte (je sais, je sais, ça fait un peu « ado » comme personnage…) a vu plein de choses étonnantes.
En voyant ça:
Anne pensait que les billets d’avant avaient plus de classe que ceux commandés par internet et imprimés à la maison..
En voyant ça:
Anne essayait d’imaginer ce que Raoul Dufy penserait en voyant cette dame le copier avec cette machine bizarre. Anne, elle, pensait que la dame avait de belles mains.
En voyant ça:
Anne Hekdotte pensait que la rayure est toujours très mode..
En voyant ça, à l’étage « art moderne » du musée:
Anne se disait que la violence aussi est restée très tendance..
Et en voyant cette très grande toile d’un artiste Montréalais et intitulée « deux bandes de bleus, deux bandes de gris » :
Anne se disait qu’elle aimerait que quelqu’un lui explique.. Elle ne comprend pas. (moi non plus d’ailleurs, alors si quelqu’un peut m’expliquer..)
Bonne journée à toutes et tous.
Si vous passez par Montréal, visitez ce musée. Ah bien sur, ce n’est pas le Louvre, ni le Metropolitan, ni l’Ermitage, mais il mérite la visite.
Il parait que pour aborder l’art dit contemporain il faut se défaire de tous les blocages et se laisser porter.
Soit.
Jamais réussi.
J’aime le ton humoristique de ta visite artistique 🙂
Quant à ce que pense Anne Hekdotte, tu vois, ça ne me surprend pas trop que ses pensées te frappent et que tu nous les rapportes. Comme toi, elle a tendance à s’arrêter là où nous pressons le pas, à regarder intensément ce que nous ne voyons pas, à se poser des questions là où nous prenons les choses pour acquises, à formuler des hypothèses, déstabilisantes parfois, mais qui aiguisent nos sens.
J’aime bien le coup des rayures, cet écho entre l’oeuvre et celles qui la contemplent.
Dans un cours d’histoire de l’art, une fois, j’ai eu droit à une belle explication de « Carré blanc sur fond blanc » de Kandinsky. Ça fait pâle longtemps, blanc sur blanc. J’avais trouvé l’explication intéressante, sur le coup. Bizarrement, le sens de tout cela, la pertinence de cette « réflexion », se sont évaporés.
C’est comme tes lignes, là. Ça veut sûrement dire quelque chose. Peut-être que, pour l’artiste, « le monde est gris, le monde est bleu (https://www.youtube.com/watch?v=Kb3Fxeyktnw)…
J’ai bien compris que ce dernier artisse savait compter jusqu’à 4 : 2 bleus + 2 gris = effectivement 4, c’est imparable ! Chris