“Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu”

T’es tu sur, Epicure?

Moi, je ne suis pas certain.  J’ai même l’impression que l’humain  recherche toujours quelque chose de plus.  Quelque chose de plus rare, de plus « exceptionnel ».   Tenez, le photographe par exemple n’aime pas se contenter de peu. Il lui faut chercher toujours la plus belle lumière, le paysage le plus étonnant, l’oiseau  le moins banal.

Moi, par exemple,  maintenant que j’ai photographié souvent un pic mineur, c’est un grand pic dont je rêve.

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Pourtant, les choses banales, celles que l’on ne regarde plus tant elles font partie de notre quotidien peuvent être intéressantes.   Je n’avais jamais eu l’idée de photographier des moineaux.  Trop commun, un moineau.  J’ai changé d’avis.  J’ai photographié passer domesticus :

Et pour Dryocopus pileatus, Je vais bien finir par l’avoir….

Bon dimanche à toutes et tous

15 réflexions sur « “Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu” »

  1. Oui, la »sobriété heureuse » de Pierre Raby…mais tu vas nous faire ta « fashion week » de printemps avec des spécimens tous plus beaux les uns que les autres et on sera très contents!

    1. Ah, mais, Patricia, je n’en suis pas insatisfait de ces photos de moineaux. Au contraire, j’en suis surpris. Je suis même déçu en bien comme disent nos amis Romands.

    1. Tu sais qu’à une époque le moineau a été considéré comme « complément alimentaire ». S »il y en a moins à Paris, c’est quand même pas comme pour les chats. C’est trop petit pour le canard laqué, non?

    1. Bonjour, C’est bien ce que je crois. Vouloir plus ou mieux est un moteur de progression, me semble.

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