En voyant cette belle « famille » nombreuse, on a tendance à penser à ce qu’a été la démographie au Québec au cours des siècles.
Il est souvent question du poids des curés dans la natalité. (Il me semble que cette phrase là peut prêter à interprétation. Il n’est, bien sur, pas question de prêter aux prêtres des participations actives à cette natalité…). Le clergé aurait encouragé les femmes à faire preuve de passivité et de procréer par la « volonté de dieu ». Résultat, pendant longtemps la famille québécoise a été synonyme de famille nombreuse.Au début du XXe siècle, une famille québécoise sur cinq compte au moins dix enfants. Mais les femmes nées en 1903 et qui se marient seront 13 % à accoucher de 10 enfants ou plus. Celles nées dix ans plus tard ne seront plus que 7,6 % à en avoir le même nombre. Puis, en 1957, c’est-à-dire avant l’apparition de la pilule anticonceptionnelle et la mise en place de nouveaux rapports sociaux sous la poussée de la génération du baby-boom, le taux de fécondité chute de façon draconienne. Mais c’est là une autre histoire…
http://www.ledevoir.com/culture/livres/347365/la-famille-sans-compter
Moyenne d’enfants 8 au 17e et 18e siècle
6 au 19e
4.5 en 1914
3.8 en 1950
3 en 1965
1.5 en 2005
Mais pendant ce temps les bernaches du Canada ont encore de belles couvées:
Il y a peu de chance que tous ces oisillons parviennent à l’âge adulte. Mais sauriez vous dire combien il y a de petits?
Bonne journée à toutes et tous
Dix sept, c’est une belle famille ! :-))
Famille nombreuse, famille heureuse !