Jouer au bord de l’eau, ou même dans l’eau,
Avec ou sans filtre neutre.
Et parfois, le photographe ne doit pas hésiter à se mouiller, les pieds.
Bonne fin de semaine à toutes et tous, que vous soyez ou non les pieds dans l’eau…
Oui, une cabane au Canada, pas celle Line.
Non, celle là, n’est pas blottie au fond des bois.
Et ça m’étonnerait que la porte n’ait pas de clé
Et qu’il n’y a rien a voler
Sous le toît de cette cabane au canada..
Cette cabane là, son toit n’est ni de chaume, ni de tavaillons, pas plus de bardeaux,
Il est couvert de feuilles de cuivre.
Cette cabane là se trouve sur le chemin de Richelieu pas loin du fort Chambly sur la rivière du Richelieu.
Riche lieu, ça va bien aux cabanes qui sont là..
Rutilance pour montrer son opulence?
Un titre un peu fou pour une histoire de chevaliers.
Expliquons. Tout d’abord, je sais que tout le monde aime les chevaliers, qu’ils soient de la table ronde ou d’Artagnan. Mais mon histoire ne concerne que le chevalier grivelé. Actitis macularius de son petit nom qui fait partie des limicoles de la famille des Scolopacidae.
L’autre jour, au bord du Saint Laurent, vers les rapides de Lachine, il y avait un chevalier qui arpentait le rivage à la recherche de sa pitance, sans doute. Il passait d’un rocher à l’autre en cherchant quelque chose à avaler, quand soudain, je l’ai entendu (si si, je vous assure » s’écrier « Oh la la!! Mais c’est un rapala, ça là… »
Et c’est vrai qu’il venait de tomber sur un rapala. Mais qu’est-ce qu’un rapala? allez vous me demander. Le rapala est un leurre utiliser par les pêcheurs pour leurrer les poissons. Un rapala, ça coûte les yeux de la tête (ou la peau de ce que vous voulez) Et parfois un pêcheur se leurre sur son lancer et voit son leurre se planter entre deux cailloux. Et c’est en voyant un rapala planté entre deux rochers que mon chevalier s’est écrié « Oh la la!! Mais c’est un rapala, ça là… »
L’histoire en images:
Lorsqu’il s’est rendu compte que c’était un leurre, il a tourné le dos et en partant je l’ai entendu dire (si si, je vous assure).. « sont vraiment cons les poissons, se faire avoir avec ça, c’est pas fort »..
Bonne journée à toutes et tous.
Fou comme un balai avec mon nouveau jouet, avec un titre comme ça, vous pourriez penser que je viens de m’acheter un aspirateur.
Il aurait été possible de choisir une autre expression bien d’ici pour dire que je suis tout excité par un nouvel achat en matériel photo.
J’aurais pu dire:
Fou raide: complètement fou.
Fou braque: déjanté, cinglé, excessif.
Fou comme un balai: qui ne tient pas en place, qui est excité, agité. En plus vulgaire:T’es fou comme d’la marde.
Alors, voilà, chu fou comme d’la marde avec le jouet que j’ai reçu hier.
Voilà les premiers tests.
Mon nouveau joujou, c’est un filtre neutre variable. Il y a longtemps que je voulais tester ça. Payer plus de 100$ pour faire un essai, ça me rebutait. Jusqu’à ce que je me décide à en commander un sur Amazone.ca. Payé 16$, ça me donnera moins de remords, s’il finit inutilisé au fond du sac photo.
Qu’en pensez vous?
Quelle notion importante que le temps, en photographie. Que l’on parle de temps de pose, ou d’instantané, le temps compte.
Henri Cartier-Bresson le dit d’une façon:
« Le temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie. »
Martine Franck, d’une autre:
« Une photographie, c’est un fragment de temps qui ne reviendra pas. »
Mais quels que soient les mots, ce qui compte c’est de déclencher au bon moment.
Il y a de ces instants que l’on laisse passer pour plein de raisons, et la photo qu’il fallait ne pas rater fait partie du passé.
Ça m’est arrivé l’autre jour, dans la petite Italie. Je marchais sur un trottoir, quand je suis passé au début d’une ruelle. Il y avait un enfant, assis devant une flaque d’eau. J’ai senti la photo à faire. Il y avait du monde autour de moi, probablement les parents du gamin. Je n’ai pas pu viser et cadrer librement. J’ai déclenché au jugé. Et ça n’a pas donné ce que je voulais.
L’image non recadrée, ni travaillée c’est ça:
J’en ai fait trois versions différentes (cliquables)
V1 V2 V3
Laquelle préférez vous, pourquoi?
Bonne soirée à toutes et tous
Hier je suis allé faire un tour dans le quartier de la petite Italie à Montréal. Pour ceux qui ne connaissent pas, la petite Italie est un quartier de Montréal où les personnes d’origine Italienne sont très nombreux. Tellement nombreux que dans ce quartier tu as l’impression d’être italien. Pour aller en Italie, pas besoin de prendre un vol pour Roma, il suffit d’aller faire un tour à l’épicerie Milano, boire un espresso au café Italia ou aller voir les pierres à pizza à la quincaillerie Dante.
Mais ce sont les ruelles de la petite Italie que je voulais parcourir. C’est étonnant comme les ruelles accentuent les caractères des quartiers. Marcher dans les ruelles de la petite Italie, ça donne faim comme lorsque vous l’on va déguster du regard les étiquettes de bocaux de Salsa Della Nonna de la Drogheria Fine sur la rue Beaubien.
Il y a des fruits dans les ruelles de la petite Italie. Mais le raisin n’est pas encore mur:
Et les cerises hors de portée:
Il n’y avait rien à grignoter au mange-trottoir coin Castelnau et Drolet:
Alors, j’ai fini au marché Jean-Talon. C’est LE marché à voir à Montréal. Le marché de la petite Italie. Je me demande même pourquoi, il ne s’appelle pas Il Mercato Gianni Tacco..
Dans ce marché, tout est appétissant, et les marchands (les marchandes aussi.. bon..) souriants.
Et bonne.. non.. Buona settimana a tutti
J’ai déjà essayé de photographier le vent. L’expérience n’a pas satisfait ma curiosité.
Ça m’a amené à avoir envie de photographier la lumière.
Tout un problème technique, vous ne croyez pas?
Comment régler son appareil pour photographier quelque chose qui se déplace à près de trois cent mille kilomètres par seconde?
Un peu obscur peut-être mon histoire de vitesse de la lumière en photo. non?
En fait, ce que je voulais faire, c’est montrer à quel point la lumière peut être magique. Comment elle peut transformer, faire vivre un objet.
Une petite statue prise dans une haie de thuyas, photographiée de façon conventionnelle avec une mesure moyenne sur l’image ça donne ça:
La même photographiée en faisant la mesure de la lumière uniquement sur la partie très éclairée, ça donne ça:
Mode de prise de vue Priorité-ouverture AE
Tv(Vitesse obturateur) 1/1000
Av(Priorité à l’ouverture) 3.5
Mode de mesure Mesure spot
Correction d’exposition -1/3
Sensibiltié ISO 100
Vitesse ISO auto OFF
Objectif 17-50mm
Focale 38.0mm
Magique, ne trouvez vous pas?
“Plus on s’approche de la lumière, plus on se connaît plein d’ombres.”
Christian Bobin De Christian Bobin / La Plus que vive
Bonne journée à toutes et tous
Isabelle, tu t’en viens tu dans la ruelle?
C’est un peu à la suite d’un commentaire d’Elsaxelle (Allez donc voir son blogue Ici) que j’ai entrepris de faire des balades dans les ruelles.
Elle posté un commentaire dans lequel elle disait : » J’aime bien aussi quand tu fais de la photo urbaine, ça nous permet de nous représenter ton univers. Continue à te balader en ville, pour nous c’est sympa et dépaysant. »
Il faut vivre à Montréal (à Québec aussi, un peu) pour savoir ce
qu’est une ruelle. La ruelle est un endroit très particulier
qui mérite d’être visité, même en été .
Bien sur c’est moins fréquenté que les bords de mer.
Moins coloré que les ruelles du sud de l’Italie et plus ….. que la ruelle du lit.
La ruelle dans certaines villes du Québec ont été « inventées » pour permettre un accès aux parties arrières des maisons ordonnées en rangs serrés dans des rues tirées au cordeau.
Traîner son EOS 7D avec un Tamron 17-50 f/2.8 est un
vrai dépaysement. Moins que visiter les favelas de Rio de Janeiro, quoique..
On voit de tout dans les ruelles, de la vigne partout. De la vierge et de celle qui donne du raisin :
On peut croiser gens qui s’entraînent pour le curling, et d’autres, pieds nus, qui cueillent des prunes, dans les ruelles:
On voit parfois de drôles de constructions qui servaient de hangars et que les gens d’ici
appelaient les lockers:
On pénètre des cours arrières transformées en « drive way » cimentés ou en jardins potagers:
On aperçoit parfois, des entrées qui font penser à l’Italie:
Avant, même l’hiver des enfants jouaient dans les ruelles :
Mais ceux qui vous diront qu’il n’y plus un chat dans les ruelles devraient revenir s’y promener.
Alors, Isabelle, tu t’en viens tu dans les ruelles?
Elle s’appelait Marguerite Le Roy (mais n’était pas une fille du Roy). Est connue pour avoir le 13 aout 1574 mit au monde celui qui a fondé la première colonie française au Canada.Mais ce n’est pas de la mère de Champlain dont je veux parler, mais de la mer de Champlain. Parce que, vous ne le savez peut-être pas, mais il y a eu une mer là où se trouve la plaine du Saint Laurent. Oh, y’a longtemps, c’est vrai. Aujourd’hui, elle s’est retirée, la mer. On ne la voit plus danser le long des golfes clairs. Y avait-il seulement des golfes clairs au bord de cette mer là?
Chaque fois que je vais me balader sur les pentes du Mont Saint-Hilaire, je ne peux m’empêcher de penser à la mer. Il y a plein de raisons à ça.
-C’est beaucoup moins crevant de marcher sur les bords de mer que sur les pentes de burned hill, ou de rocky (2 des sommets) du mont St Hilaire.
-Les deux autres sommets du mont évoquent les bords de mer. Pensez, « le pain de sucre » et « Dieppe »..
Au sommet de Rocky, la vue sur la vallée du Saint Laurent est étonnante. Il est difficile de rendre l’impression de vertige ressenti au sommet et d’immensité de cette plaine.
j’ai fait un panoramique (monté avec Ice Microsoft). Le grand angulaire déforme le cours de la rivière Richelieu, mais j’aime bien.
Il est conseillé de cliquer sur l’image pour la voir en grand format.
Les deux images ci dessous vous permettent de situer le panorama et l’endroit d’où les photos ont été faites.
Pour celles et ceux qui ont envie d’en savoir un peu plus sur l’origine du Mont St Hilaire et de la mer de Champlain, c’est ici: Société d’histoire de Belœil-Mont-Saint-Hilaire
Bonne journée à toutes et tous, que vous soyez à la mer ou à la montagne…
En photographie aussi, il existe des incontournables, des icônes vénérées.
La célèbre photo de Robert Capa, Falling soldier, fait partie de ces images. Pourtant, comme pour d’autres photos des doutes font surface. Certains prétendent que ces photos « prises sur le vif » auraient été mises en scène par Capa.
Les arguments de ces « mécréants » sont dérangeants.
Pour preuve, l’image connue de tous:
Et une autre faite à un autre moment et paraît-il à un autre moment:
Ceux qui mettent en doute la véracité de ces images vont jusqu’à dire que le décor et les formations nuageuses sont les mêmes.
Je ne sais pas ce qu’il faut en penser.
Mais je me pose une question.
Faut-il remettre en cause le talent d’une personne parce qu’il aurait triché une fois?
Il y a plein d’exemples de ce genre. Très souvent liés aux médias et aux journalistes et photographes. De PPDA à François Bugingo…
Qu’en pensez vous?
Mais je n’ai pas vu le loup, ni l’agneau.
Au pire, le corbeau et le renard, ça m’aurait plu.
Mais non, même pas pu voir la cigale et la fourmi.
Mais pour voir ça. il aurait peut-être fallu aller au parc La fontaine. Pas à Marguerite d’Youville.
Pas grave, j’ai vu de belles choses quand même.
Il ne faut pas croire que je développe un addiction tardive aux fables de Monsieur Jean de la Fontaine. Si je fais référence à des fables très connues, c’est pour vérifier comment fonctionne google. Depuis que j’utilise wordpress, un article est vu par un grand nombre de personnes:pas un rat des villes. Je me demande pourquoi.
Bonne semaine à toutes et tous que vous pensiez oxi ou nai.