Isabelle, tu t’en viens tu dans la ruelle?
C’est un peu à la suite d’un commentaire d’Elsaxelle (Allez donc voir son blogue Ici) que j’ai entrepris de faire des balades dans les ruelles.
Elle posté un commentaire dans lequel elle disait : » J’aime bien aussi quand tu fais de la photo urbaine, ça nous permet de nous représenter ton univers. Continue à te balader en ville, pour nous c’est sympa et dépaysant. »
Il faut vivre à Montréal (à Québec aussi, un peu) pour savoir ce
qu’est une ruelle. La ruelle est un endroit très particulier
qui mérite d’être visité, même en été .
Bien sur c’est moins fréquenté que les bords de mer.
Moins coloré que les ruelles du sud de l’Italie et plus ….. que la ruelle du lit.
La ruelle dans certaines villes du Québec ont été « inventées » pour permettre un accès aux parties arrières des maisons ordonnées en rangs serrés dans des rues tirées au cordeau.
Traîner son EOS 7D avec un Tamron 17-50 f/2.8 est un
vrai dépaysement. Moins que visiter les favelas de Rio de Janeiro, quoique..
On voit de tout dans les ruelles, de la vigne partout. De la vierge et de celle qui donne du raisin :
On peut croiser gens qui s’entraînent pour le curling, et d’autres, pieds nus, qui cueillent des prunes, dans les ruelles:
On voit parfois de drôles de constructions qui servaient de hangars et que les gens d’ici
appelaient les lockers:
On pénètre des cours arrières transformées en « drive way » cimentés ou en jardins potagers:
On aperçoit parfois, des entrées qui font penser à l’Italie:
Avant, même l’hiver des enfants jouaient dans les ruelles :
Mais ceux qui vous diront qu’il n’y plus un chat dans les ruelles devraient revenir s’y promener.
Alors, Isabelle, tu t’en viens tu dans les ruelles?
Dominique Bouvet 
je suis d’accord avec elle: j’aime quand tu es urbain…!
je suis toujours étonné par l’enchevêtrement de fils plus ou moins électriques ou téléphoniques
Pour cueillir des prunes, alors là, j’arriveeee….. 😉
Tes ruelles sont la vraie vie de l’autre côté du miroir : la vie authentique avec son charme et ses petits secrets. Ravie de m’y être aventurée à tes côtés.
Un vie à part mais bien vivante avec un brin de nostalgie de la vie dans les villages autrefois. J’aimerais bien m’y balader dans ces ruelles ! Bonne journée Dom. Amitiés; Joëlle
Très jolie cette balade que tu nous fais partager. Cette verdure très présente donne quelque chose de très vivant. Et le chat est un gros matou 🙂
Les gens commencent à reprendre leur place sur le bitume et ça fait du bien. On a un projet comme ça sur notre quartier et j’espère que ça va fonctionner.
Bonne journée
un beau regard que ce soit en « rat » des champs ou « rat » des villes
Danielle
Rien à voir avec nos ruelles citadines,je comprend que les gens aiment,comment faire autrement ?
Tu m’as fait retourner dans le temps, alors que tout jeune, les ruelles du quartier de la Petite Italie servaient de terrain de jeux, faute de parcs en ville. L’été on jouait aux cowboys et aux indiens, l’hiver ontransformait la ruelle en patinoire pour jouer au hockey. Il y a plus de 60 ans déjà, et aujourd’hui, les citadins de Montréal reprennent leurs droits sur les ruelles…
Ils font même des patinoires l’hiver…
J’adore les ruelles de Montréal et c’est une belle balade pleine de diversité que tu nous proposes !
Moi je te suis car j’en ai découvert des super lors d’un voyage a Montréal, de quoi s’y perdre mais j’ai trouvé ce soir là une ambiance extraordinaire ,la vie d’un village avec ces gens qui fêtait je ne sais quoi a 23hoo autour d’un feu de cheminée ,oui là c’était nouveau pour moi un feu de cheminée a l’air .J’aurais bien rapporté un » engin » mais trop lourd et depuis quelques temps on commence a en voir en Europe
Merci pour ce p’tit tour dans ta ruelle,pas celle de ton lit ,là aussi je n’avais jamais entendu cette expression qui semble ici dater de nos rois et reines ?
Bonne journée Marie-Pierre