Passer d’un pays à l’autre, c’est changer d’habitudes. Et parfois, c’est un peu mélangeant.
Tenez dans le sport par exemple. Un fan français de football est paumé au Québec. Ici le football, ce n’est pas le football.
Enfin pas tout à fait. Le football, ici, se joue principalement à la main. Les gens d’ici appellent ça le football américain.
Et le football (le vrai, celui qui comme son nom l’indique se joue au pied (sauf pour Maradona, mais là, c’est la main de Dieu)) s’appelle le soccer.
Vous avez suivi?
En résumé, le football ici c’est le soccer.
Il y a d’autres balls, dans le sport.
Le basketball, qui contrairement à son nom ne consiste pas à promener la balle dans un panier, mais mettre la main (oups, la balle)
dans le panier.
On peut aussi parler du baseball qui a engendré une variante plus soft, le softball ou balle molle… Surtout pratiqué par les femmes, c’est normal, non?
Et dernièrement, j’ai découvert un autre sport de baballe. Le horse-ball. C’est un jeu très étonnant.
Le nom lui même est étonnant. Horse-ball. Devinez qui a inventé ce sport? Un français, oui monsieur, un français..
Un français aurait dû, je crois appeler ça le cheval balle. Vous ne croyez pas?
En tout cas, c’est un sport spectaculaire. Il se joue par équipes de quatre cavaliers, qu’on appelle des horse-balleurs, ou horse-balleuses. Il y a un arbitre.
En fait pas mal de similitudes avec le football (ok, ok, le soccer) à part que je n’ai jamais vu un cheval se rouler par terre
pour obtenir un penalty (ou si vous préférez une pénalité)
Le plus étonnant, c’est lorsque l’un des horse-balleur doit attraper le ballon au sol. À voir si vous en avez l’occasion et en attendant regardez les images.
Si vous voulez en savoir plus sur ce sport, c’est là: icitte
Bonne semaine à toutes et tous.