Le papier journal et les clics de souris..

Dans l’exposition Word press Montréal 2015, une partie de l’exposition était occupée par le travail de Will Steacy, DEADLINE.  Les photos montrent l’agonie de la presse papier, plus particulièrement, le Philadephia Inquierer.

Une petite phrase a retenu mon attention:

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Je deviens de plus en plus allergique à une dérive de l’internet.  La possibilité pour tout un chacun de s’exprimer sur internet, de publier sur les médias fécaux,  de s’instituer spécialiste et publier des menteries, fait que pour beaucoup, il est difficile de trier le vrai du faux.

Internet est devenu un endroit où l’émotivité suscite plus de réactions que de réflexions. On s’étiquette vite « je suis Charlie », les politiques surfent sur ces  vagues pour suivre le mouvement. Mais la logique, le raisonnement dans tout ça?   Drôle de société dans laquelle chacun peut « liker » sans réfléchir.  C’est dommage.  Je trouve.

Qu’en pensez vous?

 

12 réflexions sur « Le papier journal et les clics de souris.. »

  1. Personne n’oblige personne. On peut trier parmi les infos, prendre le temps, revenir en arrière. On peut faire de belles rencontres. Il ne faut rien espérer, juste profiter de ce qui est bien, et souvent admirer de belles photos et profiter de commentaires sympas.
    Mon mari travaillait dans un journal en papier dont la devise était « les faits sont sacrés, les commentaires sont libres » : on pouvait déjà dire n’importe quoi.
    Amicales pensées des Pyrénées

  2. C’est comme pour beaucoup de choses, il faut faire le tri! On n’est pas obligés de participer aux discussions…Je ne crois pas que la presse papier ni le papier tout court disparaîtra, c’est le seul support qui ait résisté au temps jusque là!

  3. hum…disons que l’on ne peut guère approfondir les sujets évoqués sur internet, sauf à faire soit même un travail de journaliste, comparer, recouper, remonter…je suis assez d’accord avec l’opinion de Carole

    sinon, sinon merci pour la découverte!

  4. Comme le dit Chris, le meilleur et le pire se côtoient mais je crois que le pire prend le pas sur le meilleur. Et pas seulement sur le net, mais bien dans l’ensemble des médias toujours à la recherche du buzz plus que de la véritable information.

  5. tu as malheureusement raison…mais on trouve souvent sur le net des infos qui sont reléguées par les grands médias pour cause d’air du temps avant tout

  6. Le monde du net permet une certaine communication mais comme partout, il n’empêche ni la jalousie, les mensonges et autres défauts de nos sociétés. A nous d’être vigilants et de savoir trier…
    Ravie de te lire surtout que je ne reçois pas tes news, malgré mon inscription.
    Bises du jour de Mireille du sablon

  7. sur le net,j’avais commencé totalement virtuelle, ma conviction
    on m’avait dit  » mais non derrière l’écran il y a des femmes des hommes. socialise-toi »
    alors petit à petit..
    j’ai crû en certains mots issus du net
    qui étaient faux
    les gens se vendent comme ils ne sont pas
    cela a été une bonne expérience
    j’ai grandi
    j’ai remis une distance infranchissable
    sur le net, je joue virtuelle sans amitié sans échange privé désormais
    signé
    le robot dilettante

  8. Bien d’accord. Mais je crois que même sur internet, on peut « prendre le temps ». C’est davantage notre manie d’aller vite et de porter un jugement sur tout sans rien savoir que l’outil internet lui-même qui est en cause.

  9. C’est pour ça que j’hésite beaucoup à donner mon avis. Je viens juste d’entrer dans le monde de FB car une maison d’éditions que je suis et que j’aime a vu son blogue piraté.

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