Cette fois, c’est dans les gouilles gelées que j’ai trouvé des formes.
Des formes étonnantes, parfois amusantes. Ne trouvez vous pas?
Bonne journée à toutes et tous.
Cette fois, c’est dans les gouilles gelées que j’ai trouvé des formes.
Des formes étonnantes, parfois amusantes. Ne trouvez vous pas?
Bonne journée à toutes et tous.
J’aime bien ce mot là. Rififi. Il paraît que c’est de l’argot.
Ça voudrait dire bagarre, remue-ménage. Pour moi, ça fait plutôt remue-méninges.
C’est amusant ce que l’on peut faire avec les mots. On peut jouer avec, les triturer.
Je suis parti de l’idée de titrer un billet.
Parti de rififi, arrivé à remue-méninges. Et pourquoi pas menues rémiges.
Bon cessons, ces élucubrations.
J’ai eu envie de titrer « du rififi chez les ploucs ». J’aime bien les onomatopées. Pas vous?
Comme mon billet va vous montrer des oiseaux et des plans d’eau, j’ai failli écrire « du rififi chez les Plouffe ». Mais qui peut comprendre ça à
part ceux qui connaissent les films de Gilles Carle?
Bon revenons à nos moutons, ou plutôt à nos oiseaux.
Il y a parfois du gros brasse-camarade sur les plans d’eau.
Comme lorsqu’une bernache décolle ou arrivièrit (oui??)
Ou lorsqu’un goéland à bec cerclé vole dans les plumes d’un harle:
Bon week-end à toutes et tous.
Comme chacun sait la gouille est une étendue d’eau de dimension changeante selon les pays. Il paraît que le mot vient du bas francique *gullja signifiant flaque d’eau, bourbier.
À certains moments de l’année, sous certaines conditions d’éclairage, j’aime bien chercher des formes à la surface des gouilles. La surface de l’eau fait comme une peau qui recouvre des bouts de végétaux. Photographié de près, je trouve ça étonnant. Et vous?
Bonne journée à toutes et tous, que vous aimiez ou non les gouilles.
Au cas, très peu probable où un de mes lecteurs (ou lectrices) l’ignorerait, Zakharov, Qin Kai et He Chong sont les médaillés au plongeon de 3 mètres aux derniers jeux Olympiques.
Pourquoi je vous parle d’eux? Oh ce n’est pas parce que j’ai une admiration folle pour le plongeon! Non, c’est simplement qu’en regardant plonger un petit canard (pas vilain pantoutte..) je me disais que l’arlequin plongeur est un véritable athlète.
Sans élan, il est capable de donner s’enfoncer tête première dans l’eau à une vitesse et avec une vigueur étonnante.
Il faut passer à une vitesse plus rapide que 1/300e de seconde pour que l’oiseau soit net. Étonnant, non?
En le voyant plonger, je me posais des questions.. Comme je n’ai pas la réponse, je vous les pose.
-Si il est nécessaire d’avoir une vitesse plus rapide que 1/300e de seconde pour que l’oiseau en mouvement soit net, quelle est la vitesse de déplacement du volatile au moment de son entrée dans l’eau?
-Si lorsque le canard est presque tout sous l’eau et qu’il n’a plus que les rectrices (aucun rapport avec les directrices..) hors de l’eau et que celles-ci sont en éventail, est-ce que de la même façon les Zakharov, Qin et Chong ont aussi les doigts de pied en éventail?
Bonne semaine à toutes et tous.
ps, premiers flocons à Montréal.. La marde blanche s’en vient…
Je ne savais pas par quel bout commencer aujourd’hui, ce sera donc une série aqueuse sans queue ni tête. (C’est idiot « sans queue ni tête, ça me fait toujours penser à l’histoire de l’eunuque décapité (bon, ok, c’est nul, mais moi ça me fait marrer…))
Bonne journée et bonne semaine à toutes et tous, et merci pour votre fidélité.
Contrairement à ce que son nom ( Histrionicus histrionicus) pourrait laisser croire, et les nombreux photographes venus armés de gros Kodaks(*),
l’arlequin plongeur n’est pas un comédien cabotin.
Le Larousse dit :histrion nom masculin (latin histrio, comédien)
Acteur antique qui jouait des farces grossières, avec accompagnement de flûte.
En France, jadis, jongleur, baladin.
Littéraire. Cabotin, charlatan ridicule : Un histrion politique.
C’était la première fois que je le voyais « pour vrai ».. et j’en ai profité pour lui tirer le portrait entre deux plongeons..
Si vous voulez en savoir plus sur ce canard sympathique allez lire:
Sur wikipédia
ou sur le site de la fédération canadienne de la faune
(*) au Québec, pendant longtemps, pour tout le monde, tout appareil photo était un « kodak ». De la même façon qu’en France un réfrigérateur était un « frigidaire »
Bonne fin de semaine à toutes et tous
Pour ceux qui veulent percer le mystère de la parlure d’icitte, regardez cette vidéo. C’est de loin la meilleure que je connaisse. Après ça, si vos gosses vous écœurent, c’est que vous n’avez pas tout catché.
http://solangeteparle.com/2015/11/16/quebecois-pour-les-nuls/
Bonne journée à toutes et tous
Une rock star était dans mon quartier.
Oui oui, une rock star! Dans mon quartier. C’est par hasard en furetant sur les réseaux dits sociaux que j’ai appris la grande nouvelle. Une visite rare, paraît-il. Et on décrivait même l’endroit où la star avait été vue. Vous pensez bien, que je ne pouvais pas manquer cette occasion, moi qui n’avait jamais vu de près une célébrité. Je ne pouvais pas manquer l’endroit où elle avait été vue.
Des photographes partout. Des photographes ne reculant devant aucune stratégie pour enfin pouvoir voler une image de cette notoire visite.
Certains de ces chasseurs de stars étaient juchés sur une plate-forme:
Un autre en tenue de camouflage planquait dans la boue:
Et de l’autre coté de la rivière, une armée de télé-objectifs comme des armes pointées:
Vous devez vous demander, si j’ai réussi à photographier la vedette, celle qui « faisait de l’ombre » à Céline?
Ben oui, je n’allais pas rater ça. Voilà ma meilleur de la rock star:
C’est quoi ça? J’en entend qui se pose la question.
C’est bien simple, c’est un arlequin, un canard. En fait un arlequin plongeur….
Bonne journée à toutes et tous
Si j’étais une petite souris?
Ne vous êtes jamais posé la question de savoir ce que d’autres voyaient?
Imaginez que vous soyez un chien saucisse (Oups, mes « cousins » français ne vont pas comprendre. Icitte, un chien saucisse n’est pas un
hot dog, mais un teckel..), imaginez la vue que vous auriez en marchant dans la rue, dans la cohue.
Des fois je m’amuse à m’imaginer petite souris (bon, d’accord, rat des champs, si vous voulez).
J’essaye de voir ce que l’on peut voir au rat (zut, au ras du sol).
Et bien ce matin, si j’avais été une petite souris,
j’aurais été un peu givrée…
mais émerveillée..
même pas épeurée..
puis pas mal ben ben écoeurée….
Et vous? avez vous déjà pensé avoir le regard d’un autre?
Bonne journée à toutes et tous.
Profondément choqué (comme beaucoup) par ce qui s’est passé à Paris, l’envie de publier a cédé la place au désarroi, au doute, au désespoir. Ce sont des mots lus sur un blogue qui m’ont aidé à réaliser que la civilisation a toujours su, même dans les moments les plus noirs, garder espoir et relever la tête. Ces mots qui parlent d’espérance sont ceux de Carole. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas d’utiliser une partie de son texte:
« L’espérance. Elle non plus n’est d’aucune époque et vit dans tous les temps, cantinière sans âge, petite mère courage. Le cœur gros comme un poing, elle murmure : « demain », quand le fanatisme hurle : « hier » dans tous les haut-parleurs. »
Allez lire le billet en entier sur son blogue.
Et la vie doit continuer. L’Espérance subsite
Les photos montrent des fruits secs et les graines de l’herbe à perruches (Asclepias syriaca)
Bonne journée à toutes et tous.
Ah ça, quel pensum que de devoir se décrire!! Tellement difficile de trouver les mots justes. Éviter de tomber dans la trop grande modestie ou la suffisance insupportable. Pastelle m’a dit l’autre jour qu’elle devait écrire un texte d’une quinzaine de lignes pour se décrire comme photographe.
Et elle m’a demandé: « et toi, comment te décrirais tu? » Je dois dire que ça m’a donné à réfléchir. Alors, comme je suis souvent partisan du moindre effort, je lui ai fait la réponse suivante:
« En référence aux hommes, préhistoriques, comme photographe, je suis un chasseur-cueilleur.
Je pars à la chasse avec mon appareil (maintenant, mes..) et je vois ce que je peux trouver à cueillir comme images.
De ma dernière sortie, j’ai ramené les images suivantes. Des images glanées au hasard. Un peu n’importe quoi:
À la fin de ma cueillette, mon instinct de chasseur n’a fait qu’un tour!! Très loin, au pied d’un arbre, une forme noire:
Un instant, j’ai cru voir un ours noir. Un instant seulement…
Et vous comment vous décririez vous comme photographe?
Bonne journée à toutes et tous
Plus ça va, plus je me dis que les « machines » progressent plus rapidement que nos facultés d’apprentissage. L’arrivée de l’électronique dans la vie de tous les jours nous oblige à nous tenir au courant pour rester bien branchés. À être comme disent les anglais « up to date ». Parfois c’est presque angoissant. Je viens de recevoir un téléphone dit intelligent. Et bien ce machin me fait me demander, si je ne suis pas stupide. Il voudrait même que je lui parle. Que je le commande par la voix. C’est bien beau, mais je crains qu’il se mette à me répondre et que ce soit lui qui me donne des ordres. Ah, le progrès…
En photographie, c’est la même chose. Avant les choses étaient simples. Ma mère quand elle faisait des photos n’avait d’autres soucis que de se mettre dos au soleil. Aujourd’hui, un appareil numérique est un véritable ordinateur. Naviguer dans le menu demande de l’attention. Et quand tu as trouvé un réglage ou une fonction, le problème c’est après coup de retrouver comment tu avais fait.
L’Olympus OM-D10 est bourré de possibilités. Après plusieurs semaines, je suis loin d’en avoir fait le tour, à croire que mon cerveau a du mal à suivre le sien. Le pire, c’est de savoir que l’appareil photo peut communiquer avec le téléphone intelligent. Je ne suis pas certain d’aimer ça. Des fois qu’ils se mettent à se moquer de moi quand je comprend pas quelque chose.. « Eh, Olympus, t’as vu, ça fait pitié, le vieux il est largué… » Heureusement que j’ai encore la maitrîse des boutons « Off et On »
Enfin, tout ça, c’est pour dire que j’ai un peu fouillé dans les modes. Tout ce qui est Priorités, Automatique, Manuel, ça va. J’ai voulu voir ce que l’appareil propose comme « pré-mâchés ».
Il y a deux grands choix possibles. Le mode scène. Et des scènes, il y en a. Les scènes de tous les jours, et les scènes mémorables:
À mon âge, les scènes, je n’en suis plus tellement friand . L’art m’attire plus:
J’ai voulu voir ce que donnent ces filtres artistiques. Je me suis limité à deux, juste pour voir. « Ton dramatique » et « Grain noir&blanc ».
Ça donne ça (images sans post traitement et cliquables):
Pour comparaison, j’ai utilisé des règlages différents pour deux images (les deux « filtres artitistiques » et en mode priorité diaphragme. Les fichiers sont légèrement modifiés dans Lightroom)
Qu’en pensez vous? Faut-il se servir de ces modes « plats préparés »?
Bonne journée à toutes et tous.
ps, ce billet me semble bien long. Si quelqu’un se demande si « je ne peux pas faire plus concis, si… » (emprunté à Raymond Devos)