Plus ça va, plus je me dis que les « machines » progressent plus rapidement que nos facultés d’apprentissage. L’arrivée de l’électronique dans la vie de tous les jours nous oblige à nous tenir au courant pour rester bien branchés. À être comme disent les anglais « up to date ». Parfois c’est presque angoissant. Je viens de recevoir un téléphone dit intelligent. Et bien ce machin me fait me demander, si je ne suis pas stupide. Il voudrait même que je lui parle. Que je le commande par la voix. C’est bien beau, mais je crains qu’il se mette à me répondre et que ce soit lui qui me donne des ordres. Ah, le progrès…
En photographie, c’est la même chose. Avant les choses étaient simples. Ma mère quand elle faisait des photos n’avait d’autres soucis que de se mettre dos au soleil. Aujourd’hui, un appareil numérique est un véritable ordinateur. Naviguer dans le menu demande de l’attention. Et quand tu as trouvé un réglage ou une fonction, le problème c’est après coup de retrouver comment tu avais fait.
L’Olympus OM-D10 est bourré de possibilités. Après plusieurs semaines, je suis loin d’en avoir fait le tour, à croire que mon cerveau a du mal à suivre le sien. Le pire, c’est de savoir que l’appareil photo peut communiquer avec le téléphone intelligent. Je ne suis pas certain d’aimer ça. Des fois qu’ils se mettent à se moquer de moi quand je comprend pas quelque chose.. « Eh, Olympus, t’as vu, ça fait pitié, le vieux il est largué… » Heureusement que j’ai encore la maitrîse des boutons « Off et On »
Enfin, tout ça, c’est pour dire que j’ai un peu fouillé dans les modes. Tout ce qui est Priorités, Automatique, Manuel, ça va. J’ai voulu voir ce que l’appareil propose comme « pré-mâchés ».
Il y a deux grands choix possibles. Le mode scène. Et des scènes, il y en a. Les scènes de tous les jours, et les scènes mémorables:
À mon âge, les scènes, je n’en suis plus tellement friand . L’art m’attire plus:
J’ai voulu voir ce que donnent ces filtres artistiques. Je me suis limité à deux, juste pour voir. « Ton dramatique » et « Grain noir&blanc ».
Ça donne ça (images sans post traitement et cliquables):
Pour comparaison, j’ai utilisé des règlages différents pour deux images (les deux « filtres artitistiques » et en mode priorité diaphragme. Les fichiers sont légèrement modifiés dans Lightroom)
Qu’en pensez vous? Faut-il se servir de ces modes « plats préparés »?
Bonne journée à toutes et tous.
ps, ce billet me semble bien long. Si quelqu’un se demande si « je ne peux pas faire plus concis, si… » (emprunté à Raymond Devos)
Que c’est compliqué tout ça ! J’admire ceux qui apprennent ces fonctionnements si mystérieux pour moi ! J’ai un nouveau téléphone, il m’a fallu deux jours pour arriver à « décrocher » .
De tous ces filtres à dispositions, je dois reconnaitre qu’à part celui dit : « Ton dramatique », les autres ne me semble pas très convaincants.
C’est vrai… qu’après avoir fait le tour du manuel on ne se rappelle plus du début… dur, dur !
Mais c’est vrai aussi qu’il offre des possibilités énormes à la prise de vue directe, si on utilise bien toutes ses fonctionnalités.
Bien à toi.
Je n’utilise jamais de « bidouillage » parce que j’aime avoir les pieds dans la réalité. Mais j’apprécie de temps en temps de voir quelques effets… chez les autres.
Tout dépend de ce que tu veux exprimer par tes photos. Certains aiment l’artifice, d’autres non. C’est vraiment affaire de goût. Personnellement je n’aime pas beaucoup mais si tu veux montrer une scène tragique, cela vaut peut-être le coup d’utiliser ces méthodes prémâchées !
Bonne soirée Dom. Amitiés. Joëlle
Je n’utilise aucun des trois modes. Je règle sur P, ou bien je passe en M ou A. Et quand la luminosité est stable, je garde les mesures et ne les change que lorsque la luminosité ambiante change. NB J’utilise tout le temps une tonalité un peu chaude.
Bonne journée!
Bonjour, Ce sont de bons choix. La seule chose importante en fait, ce n’est pas le nombre de réglages utilisés, mais que l’on se sente à l’aise avec nos choix.
je reste dans l’imperfection de mon émotion. choix paresse ou incapacité à passer à la technique.. je ne sais pas, tout pendant que j’y suis bien.
mais c’est vrai que les traitements apportent une autre dimension.comme sur tes photos ici. ce que j’aimerais c’est savoir fondre plusieurs photos en une. mais trop paresseuse, je file nature.
» l’imperfection de mon émotion. » Quand ona l’habitude de voir tes photos, le terme imperfection, c’est assez étonnant. Tu fais partie des personnes que je cite, lorsque je dis, qu’il ne faut pas être esclave de la technique. Bien souvent, ceux et celles qui ne se conforment pas à la recherche de la perfection technique sont beaucoup plus créatifs-ves.
bah ça dépend du fast food, je crois..et du menu que l’on achète…même si comme le disent certains, l’indigestion peut venir rapidement…
pour moi je prends le menu » Grain noir et blanc »
C’est vrai que le « menu » que tu choisis pourrait convenir à certaines de tes photos.
Ces appareils sont de vraies usines ! Chris
De vraies usines, c’est tellement vrai. On s’y perd
Simplifie toi la vie, songe à la loi des 20/80.
Sur 100 choses (fonctions, capacités …) 80 ne sont jamais utilisés, ou si tu préfères, 20 sont utilisées en boucle.
Perso je n’aime pas les photos « synthétiques », j’aime qu’elles témoignent de la réalité.
Il y a un blog dont 85% des photos sont en mode « tons dramatiques », et je trouve ça vraiment, vraiment dommage. Je n’ai plus de plaisir à y aller, alors que pourtant j’aimais bien ce blog, de voyage. Une fois de temps en temps, je veux bien, c’est amusant de jouer avec ça, mais tout le temps, non et non…
Eh oui mon ami,le pire c’est que quand tu as trouver un truc pas mal le temps de le retrouver,le sujet est parti,pour être franc je n’aime pas toujours ces trucs tout cuit.Une autre chose c’est qu’il ne faut pas demander à un appareil ce pourquoi il n’est pas fait,ouverture,contre-jour,vitesse ça me va et de plus il y a des logiciels pour vraiment modifier une photo,bonne fin de journée !
Très intéressant, mais je préfère le mode manuel … en tout cas quand c’est toi qui l’utilises.