Ah ça, quel pensum que de devoir se décrire!! Tellement difficile de trouver les mots justes. Éviter de tomber dans la trop grande modestie ou la suffisance insupportable. Pastelle m’a dit l’autre jour qu’elle devait écrire un texte d’une quinzaine de lignes pour se décrire comme photographe.
Et elle m’a demandé: « et toi, comment te décrirais tu? » Je dois dire que ça m’a donné à réfléchir. Alors, comme je suis souvent partisan du moindre effort, je lui ai fait la réponse suivante:
« En référence aux hommes, préhistoriques, comme photographe, je suis un chasseur-cueilleur.
Je pars à la chasse avec mon appareil (maintenant, mes..) et je vois ce que je peux trouver à cueillir comme images.
De ma dernière sortie, j’ai ramené les images suivantes. Des images glanées au hasard. Un peu n’importe quoi:
À la fin de ma cueillette, mon instinct de chasseur n’a fait qu’un tour!! Très loin, au pied d’un arbre, une forme noire:
Un instant, j’ai cru voir un ours noir. Un instant seulement…
Et vous comment vous décririez vous comme photographe?
Bonne journée à toutes et tous
Dominique Bouvet 
J’aime beaucoup tes « n’importe quoi » !! J’aime le hasard de ces rencontres qui nous font découvrir des petits trésors, l’attention qu’on peut porter à ces « petits riens » devant lesquels bp de gens passent sans se retourner… et pourtant, prendre le temps de lever la tête ou de se mettre au ras du sol ou de …. et de …. aussi !!! Tout ces petits bonheurs de la vie quoi !!!
Moi ? La mauvaise bricoleuse qui espère réussir un truc, mais il y a toujours quelque chose qui cloche : mauvais sujet, mauvais cadrage, mauvaise lumière, incompréhension du fonctionnement d’un appareil, et tout et tout. Heureusement qu’on a inventé pour moi le numérique qui me permet de jeter à moindre coût. Et parfois le hasard veut bien m’aider !
Voilà pourquoi je prends toujours autant de plaisir devant tes photos, et j’apprécie beaucoup les mots qui les accompagnent.
Je ne sais pas, mais « chasseur-cueilleur » me semble une sorte d’idéal, équilibrant la recherche maîtrisée et les dons du hasard. Et puis, faut-il se décrire, lorsqu’on est celui qui « décrit » – et même récrit le monde en le photographiant ?
me décrire cela n’aurait pas d’intérêt ..mais j’aime bien la 3 et la4
Moi aussi je pars à la chasse aux images, goulument, dans un lieu de préférence que je découvre, j’en remplie ma besace à ras bord le plus souvent et une fois rentré chez moi, (c’est à ce moment-là que je jouis le plus) je taille dans le tas, je traficote légèrement, je peaufine, je jette beaucoup et il me reste quelques images que je range soigneusement dans ma photothèque. J’expose ensuite pour finir fièrement les meilleures images sur mon photoblog… et voilà le travail !
Je me définis donc : comme capteur-arrangeur-exposeur.
Je préférerais que ce soient les autres qui me le disent!
Ta cueillette a été bien belle. c’est si agréable de la découvrir !
Moi, je crois que je suis fascinée par la lumière, elle m’attire comme un aimant.
Bon dimanche Dom. Amitiés. Joëlle
Je serai plutôt du genre « ramasse miettes » J’aime mettre en image ce qui est souvent délaissé par les photographes à la recherche du « beau » Je finirai par trouver de la beauté dans… une crotte de chèvre 😉
Me définir comme photographe ?
Je suis une godiche de la famille des calamités au cerveau lent.
Car je dégaine mon appareil après que l’action soit passée.
Je me décrirais seulement comme un simple amateur… Chris
Tes photos te définissent très bien.
Je suis du genre glaneuse
je verrais bien sur la dernière un rescapé du jurassique
Je vais commencer par te dire que les photos que tu nous présentes aujourd’hui sont vraiment superbes. Pour la dernière, je n’ai pas vu l’ours, mais c’est pas grave.
Comment je me définirais ? Comme tu dis, ce n’est pas évident. D’abord, pour le moment, je me considère comme une « apprentie » et l’étiquette qui me vient ensuite est « sorcière ». Oui, c’est ça, À part les moments où je souffre de boulimie photographique et je photographie sans beaucoup réfléchir tout ce qui passe à portée de ma caméra (ça me sert d’exutoire), quand je pars pour faire des photos, je recherche des choses que l’on peut amener les gens à percevoir différemment, par le biais de la photo, et je trouve que c’est plus facile en faisant des macros. Amener à voir les choses différemment, ou changer des entités en d’autres entités, c’est ce que font les sorcières, non ? Donc « apprentie sorcière macrophotographiste » !