Comme chacun sait, pendant longtemps « nos cousins Français » passaient pour des donneurs de leçons auprès des gens d’icitte. Au point que pendant longtemps, ces chers cousins se faisaient affubler d’un qualificatif dérangeant. On les appelait « les maudits Français ».
Pourtant tous les visiteurs venus de France n’ont pas été aussi présomptueux. Prenez par exemple, un Malouin célèbre.
CARTIER, JACQUES, navigateur malouin, premier explorateur du golfe Saint-Laurent en 1534, découvreur du fleuve Saint-Laurent en 1535. Lorsqu’il est arrivé près de ce qu’aujourd’hui on appelle « les rapides de Lachine », il n’a pas fait le malin..
« Avant Jacques Cartier, les Amérindiens ont bien saisi que l’obstacle que sont les rapides sur le Saint-Laurent faisait du site actuel de Montréal, un important lieu d’échange. Quand Cartier remonte le fleuve en 1535 et visite Hochelaga, il ne s’aventure pas dans ce qu’il décrit comme «le sault d’eau le plus impétueux qu’il soit possible de voir».

Samuel de Champlain nomme ces rapides sous le nom de Sault-Saint-Louis. Le mot sault désignant, en ancien français, des rapides. Quant à l’appellation, «Rapides de Lachine», elle s’impose de façon définitive au milieu du 19e siècle. Soulignons que, depuis 1912, les rapides ne se trouvent plus à Lachine mais à LaSalle (année de la création de cette municipalité détachée de Lachine). »
Je suis allé faire un tour au bord de ces rapides ce matin. C’est impressionnant.

Ce n’est pas Biarritz, c’est vrai, mais c’est beau quand même.. Non?
Bonne journée à toutes et tous. Que vous ayez mangé trop de chocolat ou pas du tout..