« Explorer la Marie lisse… »
Suis-je bête, je voulais dire « explorer l’amaryllis » bien sur. Rouge honte, je suis…
Bonne journée à toutes et tous. Aux Marie comme aux autres…
2 fois champion du monde en F1, Alonso doit s’y connaître un peu, quand il dit:
« ce qu’il y a de bien avec Lewis, c’est qu’il parvient à gagner des courses même quand il
n’a pas la meilleure voiture du plateau. »
Certains vont peut-être me faire remarquer que dominiquebouvet.com est un blogue dédié à la photographie. Oui, c’est vrai, et je ne veux
pas parler de course automobile, mais de qualité du matériel.
Souvent l’on lit ou entend des remarques qui lient directement la qualité de la photo avec la qualité du matériel utilisé
« oui, mais toi, t’as un gros appareil, ça fait des bonnes photos un gros kodak »
« la photo est pas terrible, j’avais pas mon objectif macro à 1000$, j’avais seulement le « petit zoom de base »
Est-ce que le matériel a tant d’importance?
Un proverbe Français dit « “Les bons outils font les bons ouvriers”
Cette maxime semble vouloir dire que sans bon outil, il n’y a pas de bons ouvriers?
Un proverbe Québécois dit » Un mauvais artisan a toujours de mauvais outils »
Faut-il comprendre que le mauvais artisan se contente de mauvais outils, ou bien
que le mauvais artisan va mettre la mauvaise qualité de son travail sur les outils?
J’ai tendance à croire qu’um photographe sans grand talent va toujours expliquer la médiocrité de ses photos par la qualité de son matériel.
Je crois qu’un photographe de talent est capable de sortir de belles photos avec du matériel « basique ».
J’ai croisé sur mon chemin ce que je pense être « Anaxyrus (Bufo) americanus americanus » ou crapaud d’Amérique. Je n’avais pas avec moi, mon 7D avec le 70-200 f/2.8L ni les bagues de rapprochement.
Je n’avais que mon petit Olympus OM-D E-M10 avec seulement son zoom « basique ». J’aurai pu renoncer à « poser » ce peut-être prince charmant. Et bien non. En me servant de l’écran articulé et de la mise au point tactile, j’ai fait ça:
Qu’en pensez vous?
Bonne journée à toutes et tous
J’ai vadrouillé dans HoMa.
Avec un titre pareil, il va me falloir expliquer, traduire presque.
Commençons par HoMa. Cet acronyme désigne un quartier de Montréal. Ho pour Hochelaga et Ma pour Maisonneuve.
Le quartier Hochelaga-Maisonneuve est situé dans le sud-est de la ville, c’est une zone assez pauvre, mais intéressante pour le photographe.
Ensuite parlons de vadrouille. Selon l’origine de mes lecteurs, il risque d’y avoir confusion.
Pour les Québécois, une vadrouille est un balai à frange ou balai à laver les sols (aussi appelé moppe).
La vadrouille est en quelque sorte la serpillère de nos cousins Français ou la panosse de nos amis Helvètes.
Quand j’ai titré « J’ai vadrouillé dans HoMa » je ne voulais pas parler de grand nettoyage de printemps. Je voulais utiliser la signification française du mot vadrouille:
(balader déambuler errer flâner lambiner marcher musarder promener traînasser traîner).
Je me suis donc baladé dans les rues de Homa et en ai ramené quelques images:
Les photos sont faites avec l’Olympus OM-D E-M10, Objectif de base 14-42mm. Les raws sont développés avec le Logiciel Olympus Viewer 3. Je préfère de loin Lightroom..
Bonne journée à tous et toutes.
ps: Vous haïssez tu ça, passer la vadrouille?
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître….
Un temps où les automobiles ne se ressemblaient pas toutes.
Un temps où l’on soignait le détail..
Un temps où le coefficient aérodynamique importait peu.
Le temps des belles autos.
Beaucoup de passionnés de ces vieilles là, se réunissent pour les faire admirer.
Et moi, j’aime les photographier, et après jouer avec Silver efex pro.
Et parfois, la couleur est indispensable:
Et pour ceux qui pensent qu’il ne se fait plus d’automobiles « différentes », la preuve que le luxe du détail existe encore:
C’est la Bugatti L’Or Blanc. Modèle unique à la carrosserie incrustée de céramique (Königliche Porzellan-Manufaktur Berlin (KPM)). Prix de la « bête » un tout petit peu plus de 1 600 000 euros.
Bonne journée à toutes et à tous.
Comme je vous l’ai déjà dit, j’entretiens avec mon matériel photo des rapports particuliers . Il arrive même à mon 7D de me parler.
(https://dominiquebouvet.com/2014/01/03/mon-canon-eos-7d-me-parle/).
J’en arrive à me demander si mon matériel n’a pas des états d’âme.
Oh oui, je sais, ça peut paraître farfelu mon histoire, j’en conviens. Mais mettez vous à ma place.
Tout dernièrement, mon vieux 70-200 semblait avoir rendu l’âme. Plus moyen de faire la mise au point, et de changer de focale. J’en étais arrivé à pleurer son trépas. Mais comme je suis d’un naturel curieux, j’ai eu envie de voir ce qu’il avait dans le ventre. Pour en quelque sorte, l’autopsier.
Je ne vous conseille pas ce genre d’exercice. Voir les entrailles d’un objectif que vous avez beaucoup aimé est difficile. Éprouvant même.
J’avais déjà réussi à dévisser un bon nombre de vis, et retirer plusieurs lentilles ( en verre, pas vertes…) quand soudainement, je me suis rendu compte que la bague du zoom semblait refonctionner. Vérification faite, mon objectif préféré semblait être passé de trépas à vie (c’est un truc à vous mettre à l’envers) Une résurrection presque. Heureusement Pâques était passé, sinon je me serai mis à croire..
J’ai, les mains tremblantes et attentionnées, revissé ce qui avait été dévissé. Et vérification faite sur le boitier. Mon 70-200 f/2.8L était ressucité, ce qui suscite bien des questions.
Est-ce que ma lentille, à cause de son âge avancé, était de mauvaise humeur à cause de sa ménopause?
Mais parler de ménopause et de mauvaise humeur risque de me faire passer pour misogyne..
On va donc dire que mon objectif était de mauvais poil à cause de son andropause..
Mais le principal c’est qu’il marche (disons qu’il fonctionne) et je sais maintenant que je vais devoir composer avec les désagréments occasionnés par son âge avancé. Mais il fonctionne, la preuve:
Qu’en pensez vous? Personnellement, tout ça me fait dire que ça vaut la peine de s’occuper des « vieux ». Qu’en pensez vous?
Les oies des neiges (Chen caerulescens) en plus de procurer bien du plaisir à l’observateur, est aussi un gibier. Et comme tout gibier, il est important de bien le cuisiner.. Les recettes sont nombreuses : Aiguillettes d’oie des neiges à la sauce au sirop d’érable et au gingembre, Brochettes de l’Oie des Neiges, oie mijotée, recettes pour apprêter une oie blanche (Concernant cette dernière recette, je préfère ne pas m’étendre, cela pourrait paraître grivois…)
Mais vous pensez bien que je ne veux pas ré-orienter mon blogue, qui doit rester un blogue dédié à la photographie.
Il n’était pas question de recettes pour cuisiner Chen caerulescens, mais pour bien la photographier.
Lors des grandes migrations de ces volatiles, certains endroits du Québec offrent des possibilités d’observation et de photographie fantastiques. Hier j’étais à Saint Barthélémy (pas de massacre à cet endroit là…). Mais j’étais confronté à un problème de matériel. En photographie comme en cuisine, le bon ustensile est important. Idéalement, un Canon EF 600mm f/4L IS II USM aurait été le must. Mais son poids (près de 4kgs (presque 10 lbs) et son coût le mettent hors de portée. Avec mon Canon Eos 7D, le bon vieux Canon 70-200 f/2.8L avec le doubleur aurait été une bonne solution, mais il m’a laissé tomber. Et comme en plus j’avais confié le 7D (avec un pauvre petit 70/300 très basique) à une passionnée de photo et d’oies, il ne me restait plus que mon petit Olympus em 10d avec son petit zoom de base pour photographier un matin aux oies.
Qu’en pensez vous? Ma recette pour apprêter les oies des neiges à l’Olympus et au 14-42 est-elle satisfaisante?
ps, pour une meilleure dégustation, il est préférable de cliquer pour agrandir les images.
Bonne journée à toutes et tous.
Oui, j’ai décidé, aujourd »hui, je fais n’importe quoi.
Souvent, lorsque je publie un billet sur ce blogue, je m’efforce de traiter un thème, pour faire cohérent.
Aujourd’hui, je fais dans l’incohérence. (C’est amusant, ne trouvez vous pas, que ce mot soit féminin? (bon, là, je vais me faire écharper, traiter de misogyne, mais ce n’était qu’une remarque comme ça, en passant.. sans arrières pensées. )).
Je suis parti avec mon matériel, me comportant comme un photographe « chasseur-cueilleur ». On marche, on scrute, et on récolte au gré de la lumière et des formes.
Ça donne ça:
Qu’en pensez vous?
Bonne fin de semaine à toutes et tous,
Le ouiquande va être chaud et ensoleillé, j’ai rangé les tailleurs d’hiver. (je me demande si certains ne vont pas se méprendre….)
(*) J’ai posé… Ici poser s’utilise pour dire « photographier ». Ex: J’ai posé la belle-mère sur le char ne veut pas dire que l’on a posé la belle-mère sur l’auto, mais qu’on la photographiée sur l’automobile.
Vous savez ça, vous? Qu’est-ce qu’une question existentielle?
Le premier ou la première qui me dit que c’est une question qui existe dans le ciel a un 0
Dans google on peut trouver des questions à propos des questions existentielles.. Comme par exemple « poser une question est-ce une question existentielle? » Google donne des exemples des questions existentielles posées souvent.. Délirant…
Moi, j’en ai une de question existentielle, elle m’est venue alors que je photographiais une grolle adidons abandonnée…
Quelle version préférez vous?
Et ma question existentielle c’est:
Un va nu pied peut-il repartir du bon pied?
Bonne journée à toutes et tous.
On l’oublie vite lorsque l’on habite Montréal. Mais on vit sur une île.
Pas une île déserte, loin de là. On y trouve même plein de Robinson. Penser que l’île de Montréal, pourrait partir au fil de l’eau du Saint Laurent, c’est un peu épeurant, non?
En fait, on ne risque rien. Il y a assez de ponts et de tunnels pour attacher l’île à sa région.
En comptant les ponts, et les tunnels, ce sont 27 liens solides. Pour en voir la liste, cliquez sur le lien ci dessous.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ponts_de_Montr%C3%A9al
Les ponts font partie du décor de la ville. Il est parfois difficile de faire des photos sans voir un bout de pont. Il en est un que j’ai souvent emprunté (et rendu..) comme le font plus de 100 000 véhicules chaque jour. C’est le pont Jacques Cartier. Je passe aussi, souvent
en dessous du pont et chaque fois ou presque je me dis qu’il faudrait faire des photos du dessous de cet endroit là. J’imaginais avec plaisir les difficultés de cadrage, de contrastes.
C’est fait. J’y suis allé, j’ai photographié. Je me suis amusé à « pousser les manettes » dans Lightroom et Color Efex Pro.
Le style peut ne pas plaîre à tout le monde. Dites moi ce que vous en pensez.
Bonne journée à toutes et tous.
Terminons sur un bon mot de Francis Blanche:
“Etudiants, étudiantes, ne vous présentez plus au bac : prenez le Pont……. de Tancarville !”
J’ai cherché, j’ai fini par trouver.
Plutôt que de rester encabané(*),
J’ai décidé d’aller les chercher.
J’ai commencé par trouver..
quelques baies oubliées
un girafe qui lézardait
Un bout de papier de Noel oublié
et encore des baies…
Un oiseau qui semblait enfermé
Une herbe sèche par le vent agitée
et d’un amoureux la déclaration affichée.
Et j’ai fini par les trouver.
Celles que je cherchais.
Les premières fleurs arrivées.
Ce sont des herbacées de la famille des Asteraceae…
J’ai été obligé, par leur nom latin, les nommer..
Comment voudriez vous autrement que je fasse tout rimer,
si par leur nom commun (Tussilage, pas d’âne), je les nommais…
Cela prouve bien qu’à bien chercher on finit par trouver…
(*)encabané= dans la parlure québécoise, c’est rester à la maison. Autre signification: S’encabaner= se mettre en ménage (Après la mort de sa première femme, ils [Joseph et Nanette] ne se sont pas mariés. Il s’est simplement « encabané » avec cette vieille et il s’en trouve bien (Renard, Œil clair,1910, p. 30)
Bonne journée à toutes et tous
Non, aujourd’hui, si j’ai besoin de vos lumières,
Ce n’est pas pour identifier un oiseau, ou une fleur.
C’est pour m’aider à savoir ce que sont ces drôles de choses,
que j’ai vues au bord de la rivière des prairies,
près du parc de la Merci.(J’ai bien dit la Merci, pas la Mère Si…)
Il s’agit de sculptures dans des pierres mesurant
un bon pied et demi (des pieds normaux, des pieds d’ici..) de hauteur
et de diamètre.
Quelqu’un aurait même vu, tout près de ces sculptures,
un individu vêtu d’une longue cape noire avec capuchon,
procéder à ce qui ressemblait à une incantation en psalmodiant de façon lugubre..
(veuillez excuser cette crise de lyrisme, c’est la tare du « journaliste amateur » de vouloir en rajouter une bonne couche
pour impressionner le lecteur, en fait, il y avait un bonhomme bizarre avec une cape noire…)
Bonne journée à toutes et tous
C’est un vieil arbre que je vois souvent lors de mes promenades sur l’île de la Visitation. Vieux corps ridé, déformé, meurtri par les ans.
Je me demandais toujours comment l’aborder pour pouvoir le photographier. Je le trouve impressionnant ce vieux là.
Pour finir, j’ai compris que le mieux, c’était d’aller très près de lui.
Finalement, sous ses airs bourrus, il est très sympa ce vieillard là. Ça prouve bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Et j’imagine toutes les histoires qu’il doit pouvoir raconter, lui qui a tant vécu.
Bonne journée à toutes et tous.
ps, photos faites avec Olympus Om-D10 objectif 14/42mm, visée et déclenchement par écran tactile.