Au moment de chercher un titre pour ce billet,j’ai hésité.. Plusieurs possibilités s’offraient.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
L’agrile creuse, l’élagueur se frotte les mains.
Masssacre à la tronçonneuse.
La chute d’un géant…
Tout ça pour décrire quelque chose à quoi j’ai assisté.
Explication: L’agrile du frêne continue à faire du dégât sur l’île de Montréal. (voir les liens à la fin du billet). Les tronçonneuses se font entendre dans le quartier. Les gens d’icitte ne parlent pas de tronçonneuse, mais de chainsaw, pour scie à chaîne.
Un très grand frêne qui trônait dans la cour d’une voisine dépérissait à cause de l’agrile du frêne. Il était prévu qu’une entreprise allait venir l’abattre.Je n’étais pas présent dès le début de la « mise à mort » de l’arbre.
Une partie des branches était déjà passée dans la déchiqueteuse. J’ai pu photographier la fin de l’arbre et le travail de funambule de l’homme à la chainsaw…. Récit en images:
Pour en savoir plus sur l’agrile, c’est icitte
La situation à Montréal dans un quotidien connu.
Bon dimanche à toutes et tous.
Toujours un pincement au cœur quand on s’attaque à la nature… même si cela est quelques fois un passage obligé.
Belle réflection !
Nous avons eu un élagueur chez nous, c’est impressionnant (2 arbres à « rétrécir » et un à abattre, sacré boulot). Ce qui me surprend, c’est que les québécois n’aient pas un mot français pour désigner la tronçonneuse.
Leur travail est toujours impressionnant, pour avoir un élagueur dans la famille, je sais que parfois ils se font de belles frayeurs. Tu as superbement photographié ce moment.
Quand au titre j’aimais bien » la chute d’un géant » plus poétique.
Bonne journée à toi
La danse de l’élagueur-alpiniste. Et la mort de l’arbre. C’est très impressionnant.
J’ai eu un élagueur chez moi, mais pour un saule qui était mort… par manque d’eau. Chris
Habitant à la campagne, c’est beaucoup plus facile, tu coupes l’arbre au pied !!
Tes photos me font penser à l’effeuillage de la stripteaseuse