J’aime me planter le nez au ciel..

J’aime me planter le nez au ciel..
(mais pas me moucher dans les étoiles.. quand même…)

En d’autres termes, je suis fan des contre plongées (low-angle-shot, comme disent les anglophones)
Me coller la tête (ou mon appareil photo)contre un tronc d’arbre et regarder en l’air.

Surtout en automne quand la forêt est en feux et que les canards slaloment entre les feuilles.

Bonne journée à toutes et tous

Comme un avant-goût d’Halloween. David Altmejd

Il flottait dans l’air du Musée national des beaux-arts du Québec, une sensation d’Halloween. En visitant un coin d’exposition d’art contemporain, on pouvait ressentir la beauté du monstre. (mots empruntés à Nathalie Petrowski)

Pour certains les créations de l’artiste Québécois peuvent être soit déconcertantes soit franchement monstrueuses. David Altmeidj  remet en question l’obligation de comprendre une oeuvre pour l’apprécier.

Il dit » «L’art, pour moi, c’est comme se promener en forêt et vivre l’expérience de la nature, en faisant un zoom in sur une fourmi ou un zoom out sur l’ensemble du paysage.On peut très bien se promener dans la nature sans comprendre l’organisation de chaque plante, chaque arbre, chaque insecte.Il devrait en être de même en art contemporain.»

Les quelques photos prises dans des conditions de prise de vue très difficiles (à travers des vitrines de plexi, sous un éclairage qui crée des reflets) ne donnent qu’un maigre aperçu de l’oeuvre exposée intitulée The flux and the puddle

.

Qu’en pensez vous?

Bonne journée à toutes et tous.

« Tu vois-tu d’quoi, là? »

Si lors de vos promenades vous voyez une personne qui semble chercher quelque choses par terre:

Vous allez peut-être vous dire qu’elle  cherche quelque chose qu’elle a perdu quelque chose. Ses clés? Un bijou? Ses illusions?..
Peut-être allez vous avoir envie de lui demander « Tu vois-tu d’quoi, là »? (traduction « vois-tu quelque chose ici?)
En fait cette personne ne fait que se pencher pour pouvoir photographier de petits détails.


:Souvent faire des photos « macros » oblige à se pencher, bon exercice pour les articulations..
Et cette gymnastique vaut le coup, je trouve. Pas vous?

Bonne fin de semaine à toutes et tous

À la poursuite des couleurs d’automne.

ns  chant bien À la fin du mois de septembre, début octobre il y a un événement qui fait parler. Icitte, on appelle ça « les couleurs ».  Le moment de l’année qui suscite des élans poétiques pour décrire la couleur des arbres.

Des journalistes en parlent:
« De l’Abitibi aux Cantons-de-l’Est, les feuillus affichent ces jours-ci leurs teintes ocre et orangées, certains érables s’ornant même du rouge vif qui leur est unique.  »
« Une explosion de couleurs, de parfums et de saveurs salue l’arrivée de l’automne. Dès la fin de septembre, les forêts se colorent de teintes chaudes : rouge, orange, jaune.. »

De grands écrivains en parlent aussi:

« L’automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur .
Albert CAMUS

Je me suis laissé dire que des touristes français choisissent cette période de l’année pour visiter « les petits cousins québécois ».

Cette année je me suis demandé si les couleurs d’automne ce n’est pas comme pour les champignons ou les poires. Il y aurait des années à champignons. D’autres sans champignons. J’ai trouvé que la féerie des couleurs, cette année, a été moins extrême que les années passées.

Il y a deux ans, les couleurs c’était ça:

Cette année, des couleurs j’ai dû en chercher….

Et vous, comment est votre automne coté couleurs?

Bonne journée à toutes et tous

 

Il pleuvait non pas sur Brest, mais sur Québec ce jour là.

Et ce n’est pas parce qu’il pleut ( à boire deboutte, à seille, comme vache qui…etc..

) qu’il ne faut pas faire de photos.
Une image vaut mille mots disait-on. Qu’en pensez vous?

Bonne journée à toutes et tous, qu’il pleuve ou non, là où vous vous trouvez

Dis, P’pa, c’est quoi « de l’art »?

Dialogue entre un père et son fils ado:

-Dis, P’pa, c’est quoi « de l’art »?
-Ben là!! C’est quoi cette question?
-C’est ma maitresse…
-« Quoi? elle veut quoi encore elle?
-Ben, P’pa, Elle nous a parlé de l’Art
-Pis?
-Ben, j’lui ai demandé « c’est quoi « de l’Art »
-Pis? grouilles avec ton histoire, chu en retard pour aller à ma job..
-Elle m’a répondu c’est ce que font les artisses (forme locale d’artiste)
-Oui? pis?
-Quand j’iai d’mandé c’est quoi un artisse, elle m’a dit « c’est celui qui fait de l’art ». Alors j’y comprend plus rien. Toi, quand tu fais de la photo, t’es tu un artisse??
-Tu m’achale avec tes questions niaiseuses….

Et vous qu’en pensez vous? À partir de quel critère peut on définir qu’une oeuvre est artistique?

Bonne journée à toutes et tous

À la recherche de couleurs flamboyantes…

Il y a peu Zazy, (http://zazy.eklablog.com/) écrivait ce qui suit :

 » je suppose que, dans quelques jours, tu vas nous montrer des photos flamboyantes de couleurs avec l’été indien… Je les attends …« 
Nous sommes donc partis à la recherches des couleurs qui font la renommée de l’automne du Québec.

Et ben, non, Zazy, je suis obligé de dire que nous avons fait chou blanc dans notre quête des couleurs. C’est le comble de la malchance.
Pas de couleurs encore, et peut-être que la température trop élevée de ce débit d’automne est trop clémente. Il faut des nuits très froides pour que les couleurs flamboient..

 

 

On est loin des couleurs d’automne.

Mais des couleurs on en a cherché quand même…

Le jaune de la benoîte commune
L’orange de la trémelle palmée..(champignon)
le brun des feuilles que le crapaud d’Amérique semble couver..
le jaune encore de la grande molène (bouillon blanc?)
L’orange de l’épervière orangée
le rose (??)  des ongles d’un pied dans l’eau
En cherchant bien, on en a trouvé un peu quand même

Et pendant ce temps là, haut dans le bleu du ciel, les oies filent vers le sud….

quand passent les oies….

Bonne journée à toutes et tous…

On a vu un OMNI dans le parc de la rivière Doncaster…

-Hein? t’as vu un OVNI dans les Laurentides?

-Non, j’ai pas dit un OVNI, mais un OFNI!

-Ben, c’est quoi ça un OMNI?

-Un OMNI, c’est un Objet Moussant Non Identifié..

En balade au bord de la rivière Doncaster dans le parc du même nom, proche de Saint-Adèle dans les Laurentides, nous avons vu un truc bizarre. Un très gros amas de mousse qui flottait sur la rivière.  J’imagines les commentaires… Beurkkkk c’est dégeu, cette pollution. Et bien non, ce n’est pas de la pollution, en tout cas pas de la pollution d’origine industrielle. C’est tout naturel. Naturel et étonnant.

Voyez plutôt:

Explication :

« On est parfois d’emblée porté à y voir un signe de pollution, mais «ça arrive même dans les situations où il n’y a pas de pollution, c’est un phénomène naturel», dit le spécialiste de la chimie des eaux du centre Eau, Terre et Environnement de l’INRS, Peter Campbell.

«Ça vient de la matière organique lessivée des sols. Si vous prenez un échantillon de sol, dans votre jardin par exemple, vous retrouverez dans la couche superficielle de la matière organique […] qu’on appelle en pédologie des substances humiques. Ce sont des substances qui sont produites dans le sol par des processus de biodégradation, donc les feuilles qui tombent dans la forêt et ainsi de suite, tout ça se dégrade dans le sol», poursuit le chercheur.
Ce qui explique pourquoi ces substances humiques forment des mousses, c’est qu’elles ont, d’un point de vue chimique, des caractéristiques communes avec les savons. « 
Bonne journée à toutes et tous.