Vous connaissez peut-être la signification d’acronymes de plus en plus usités : TOC, TED, TSA et autre TDAH. Mais aviez vous déjà entendu parler de ICM. Non, je ne parle pas là de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
De quoi s’agit-il? Comment ce trouble se manifeste? Quels sont les premiers symptômes?
L’ICM touche les personnes maniaques d’essais en matière de photographie.
Dans un premier temps le « malade » investit beaucoup d’argent dans des appareils photographiques performants. Si le boîtier choisi n’est pas stabilisé, il investit alors dans des objectifs onéreux dotés de la stabilisation optique. Le bon sens veut que la stabilisation optique ou mécanique est là pour éviter les flous de bougé au déclenchement.
Ceux qui sont atteints d’ICM bougent volontairement leur appareil en appuyant sur le déclencheur. On appelle ce trouble ICM pour Intentional Camera Movement. (mouvement intentionnel de la caméra).
Ne trouvez vous pas ce trouble de comportement étonnant?
J’ai personnellement vécu deux crises d’ICM.
La première fois en novembre 2014:
5 nov 2014, iso 100, 34mm, f/11, 1/8 de seconde
iso 100, 50mm, f/22, 0,3 secl
iso 100, 50mm, f/22, 0.6s
et plus récemment fin octobre 2017:
20/10/2017, iso 100, 50mm, f/32. 1/13e seconde
iso 100, 50mm, f22/1/25e
iso 100,50mm f/16, 0.4s
iso 100, 35mm f/22, 0.5s
J’espère que vous avez compris que je niasais avec ça (Je suis assez niais, il faut bien le dire. Tellement niais que même ma mère a failli me renier)
Des photographes connus utilisent souvent ICM pour des paysages urbains. Roberto Polillo est un spécialiste de cette technique :


Bonne journée à toutes et tous. Vos avis et commentaires sont les bienvenus.