Dans mon enfance, je jouais dans les gouilles, de l’eau jusqu’aux genoux…..
GOUILLE, subst. fém :
Région. (notamment Centre-Est et Suisse). Boue, mare, fondrière.
» Nom de chien! murmura le facteur… On jurerait des crapauds autour d’une gouille! (B. Vallotton, Monsieur Potterat se marie…, Lausanne, F. Rouge, 1917, p. 184).Faudra-t-il donc que j’aille de mon pied mendier les quignons de pain à travers la gouille (boue), comme une traîne-guenille de misère de rien du tout?… (Martin du G., Testam. P. Leleu,1920, II, p. 1153).
− P. ext. Lac, mer. Un grand bateau à roue nous faisait traverser la « gouille » et nous posait à proximité d’une plage de sable fin entre les roseaux (J. Dunilac, Les Mauvaises têtes, Neuchâtel, Éd. de la Baconnière, 1958, p. 76).
Prononc. : [guj]. Étymol. et Hist. xiiies. goille « flaque d’eau, bourbier » (Isopet de Lyon, éd. W. Foerster, 1124); 1750 gouille (Musée neuchâtelois, 1905, 172 ds Pierreh.). Terme dial. répandu principalement dans le Centre et dans le domaine fr.-prov. De l’a. b. frq. *gullja « flaque d’eau, bourbier » (Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t. 19, pp. 279-280; FEW t. 16, pp. 99-102, s.v. *gullja; Pierreh.). Bbg. Bise (G.). Gloss. du fr. région. ds la Hte-Broye fribourgeoise. Archivum romanicum. 1939, t. 23, p. 297

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Bonne fin de semaine à toutes et tous