On croit facilement que les cigales ne chantent que sous les oliviers. Pourtant, au Québec nous avons deux espèces de cigales. La ridée (elle ne connait pas le botox…) et la caniculaire.
C’est une caniculaire (eh oui, la canicule, nous connaissons aussi, icitte..)¸que j’ai portraiturée de près avec les bagues Kenko.
Caniculaire, bibliophage et patibulaire aussi, ne trouvez vous pas?
Il fallait avoir beaucoup d’imagination et de ferveur religieuse pour penser à la passion du christ en voyant une fleur de passiflo
« Le nom de « passiflore » vient de ce que la fleur est supposée rappeler la Passion du Christ. Les filaments au centre sont censés représenter la couronne d’épines, d’autant plus qu’ils seraient au nombre de 72, précisément le nombre d’épines, à ce qu’il paraît, qui ornaient la couronne du Christ. De son côté, avec ses trois styles, le pistil représenterait les trois clous utilisés pour sa crucifixion tandis que les cinq étamines teintées de rouge à la base symboliseraient les cinq plaies. Enfin, la feuille à la pointe aiguë représenterait la lance et sa face inférieure, marquée de taches rondes foncées, les 30 pièces d’argent que le perfide Judas reçut pour avoir trahi son maître.
On attribue cette légende ainsi que l’origine du nom de la plante, à Jacomo Bosio, moine scolastique italien qui, en 1609, alors qu’il piochait dur, mais sans grands résultats, sur son traité consacré à la croix et au calvaire du Christ, eut la chance inouïe de rencontrer Emmanuel de Villegas, moine mexicain en voyage à Rome qui avait en sa possession des illustrations d’une fabuleuse fleur, alors parfaitement inconnue en Europe. » (source: passeport santé.net)
Certains prétendent que les Suisses peuvent être réservés. Timides, même. Ce n’est pas le cas pour tous. J’ai rencontré un petit suisse pas timide du tout.
Lorsque l’on parle de Suisses, il faut au préalable préciser de quels Suisses il va être question. Suisses romands, italiens, alémaniques ou petits suisses…(il ne sera pas question de parler de petit-suisse non plus…). Celui dont je veux vous parler, c’est le tamia striatus, communément appelé suisse, petit suisse ou suisse rayé au Québec. Le nom de « suisse » vient de la similitude du pelage avec la tenue à rayures des gardes suisses du Vatican.
Sur un des sommets du Mont Saint-Hilaire, nous avons rencontré un petit suisse peu timide, effronté même. Qu’en pensez vous?
Lorsque l’on regarde attentivement les portraits qu’elle faisait des grands et grandes de son époque, on est frappé par le fait que tous ceux qu’elle portraiturait semblaient beaux. On raconte même qu’elle avait fait impression sur Marie-Antoinette par sa façon de la montrer:
« La représentation qu’elle fait de Marie-Antoinette lui vaut la sympathie immédiate de la souveraine, qui rit de se voir si belle à travers le regard de cette artiste » (lire l’article du quebec.huffingtonpost)
Certains avancent même que sa façon d’embellir ceux dont elle faisait le portrait revenait à les »photoshoper » ….
Un autre sujet d’étonnement, vient du soin qu’elle apportait aux détails. On pourrait dire qu’elle était pointilleuse sans être pour autant pointilliste.
Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) La baronne de Crussol, 1785
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Les détails des textes et notes de la partition sont étonnants. Tous comme les détails dans la dentelle de la toile suivante:
Dans mon enfance, je jouais dans les gouilles, de l’eau jusqu’aux genoux…..
GOUILLE, subst. fém :
Région. (notamment Centre-Est et Suisse). Boue, mare, fondrière.
» Nom de chien! murmura le facteur… On jurerait des crapauds autour d’une gouille! (B. Vallotton, Monsieur Potterat se marie…, Lausanne, F. Rouge, 1917, p. 184).Faudra-t-il donc que j’aille de mon pied mendier les quignons de pain à travers la gouille (boue), comme une traîne-guenille de misère de rien du tout?… (Martin du G., Testam. P. Leleu,1920, II, p. 1153).
− P. ext. Lac, mer. Un grand bateau à roue nous faisait traverser la « gouille » et nous posait à proximité d’une plage de sable fin entre les roseaux (J. Dunilac, Les Mauvaises têtes, Neuchâtel, Éd. de la Baconnière, 1958, p. 76).
Prononc. : [guj]. Étymol. et Hist. xiiies. goille « flaque d’eau, bourbier » (Isopet de Lyon, éd. W. Foerster, 1124); 1750 gouille (Musée neuchâtelois, 1905, 172 ds Pierreh.). Terme dial. répandu principalement dans le Centre et dans le domaine fr.-prov. De l’a. b. frq. *gullja « flaque d’eau, bourbier » (Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t. 19, pp. 279-280; FEW t. 16, pp. 99-102, s.v. *gullja; Pierreh.). Bbg. Bise (G.). Gloss. du fr. région. ds la Hte-Broye fribourgeoise. Archivum romanicum. 1939, t. 23, p. 297