En faisant des recherches dans mes archives photos, je suis retombé sur quelque chose qui m’avait bien fait rire. Les photos avaient été faites au Parc Safari à quelques kilomètres au sud de Montréal.
Pendant que ma fille et une de ses amies batifolaient dans la piscine, je m’occupas comme je pouvais. Quand un oisillon au comportement bizarre avait attiré mon attention et ma lentille…
Le povrinet avait un comportement bizarre. Il semblait très lié à des souliers (qui pourtant n’étaient pas à lacets). Il s’y collait tellement qu’il semblait vouloir les enlacer. J’ai tout d’abord pensé à Konrad Lorenz et à sa théorie de l’imprégnation :
» Le phénomène d’empreinte ou « imprégnation » a été décrit par Konrad Lorenz chez les oies cendrées dès 1935. Celui-ci raconte avoir observé l’éclosion d’un oison, puis avoir voulu remettre celui-ci sous sa mère. Mais l’oison poussait des cris désespérés et s’entêtait à suivre le chercheur et non sa mère. Lorenz réitéra l’expérience avec d’autres petites oies et comprit alors que celles-ci considèrent comme leur mère le premier objet en mouvement qu’elles aperçoivent lorsqu’elles sortent de l’œuf. »
Ce petit oiseau était-il tombé, encore dans l’oeuf dans ces sandales? Après l’éclosion, prenait-il ces godasses pour sa mère? C’est « platte » de prendre des godasses (même à talons) pour sa maman.. non?
À moins que ce vilain moineau n’ai été en fait un vilain fétichiste. Un fétichiste de la chaussure. Il parait qu’on appelle ça du rétifisme!! Un oiseau atteint d’un vice. Voilà tout une histoire. Et s’il n’avait été qu’oisif, cet oisillon. (parce que vous savez, l’oisiveté est la mère de tous les vices..)
Décidément, elle est bizarre mon histoire, ça commence avec un oiseau qui a perdu sa mère et ça finit par la mère de tous les vices. Bizarre.. Vous avez dit bizarre??
Qu’en pensez vous?
Original. Comme les chaussures n’étaient pas en mouvement, je penche plutôt pour la thèse du fétichisme. Mais après ? Vous lui avez laissé les chaussures ou vous avez embarqué l’oiseau avec vous ?
Ah, les grolles n’étaient pas à moi. (je suis un va nu pied..) et je doute que le proprio des godillots a chassé le squatter.
…trop mimi ton histoire, quelle imagination! peut-être un « revenant » dans la peau ….euh les plumes d’un oiseau, qui sait?
Bonne semaine!
Bises de Mireille du sablon
Merci Mireille. Tu as raison, peut-être un « réincarné » sous forme d’oiseau.. Icarre, peut-être
Pauvre petit… J’espère que tu es reparti à pied pour lui laisser son repère de protection dans tes sandales !
Pauvre petit. Ce n’était pas mes sandales. J’espère que le proprio de celles qu’il avait choisi aura su faire preuve d’hospitalité.
J’aime tes histoires et photos,on ne sait jamais ou tu vas nous promener mais c’est toujours drôle et étonnant
Amitiés Marie-Pierre
Merci Marie-Pierre.. Ça me fait plaisir.
Tu n’as pas de blogue?
je pense qu’il a besoin d’être rassuré ce pauvre moineau. bon mardi!
Danielle
Qu’il est drôle et pitoyable, ce petit oiseau. Je crois que tu fabules un peu quand tu oscilles entre imprégnation et fétichisme (mais c’est ce qui fait le charme de ton histoire et rend tes photos plus amusantes). Restons au ras des pâquerettes, à sa place, on ferait pareil, on se chercherait un coin discret pour passer inaperçu, sauf que ça nous prendrait plus que des sandales ….
J’aime suivre tes pensées !
Pôvre moineau encore duveteux
Déjà dans le titre on sait que tu vas nous pondre un truc tarabiscoté et qu’en plus tu vas nous faire rire. Tu as bien fait de ressortir tes photos, je ne saurai répondre à ta question, mais elles valent le coup. Ce pauvre oisillon ne savait pas où il campait ça c’est sur.
Bonne soirée
Je pense qu’il n’y a que chez toi que cela arrive, et cela n’arrive qu’à toi !